Collectivités Rennes couronnée pour sa gestion écologique

Alors que le thème central du concours portait cette année sur « les sols & la biodiversité », c'est Rennes (35) qui a été, au sein de 72 collectivités candidates, désignée Capitale française de la biodiversité 2016. La préfecture d'Ille-et-Villaine voit sa gestion écologique - de tous temps avant-gardiste - récompensée. Le quartier de La Courrouze (notre photo), une friche militaire sur laquelle les sols ont été préservés au maximum, est un exemple de reconstruction de la ville sur elle-même.

La recréation d'une zone naturelle d'expansion des crues en coeur de ville dense, sur des prairies ou la mise en place d'un Conseil local de la biodiversité associant collectivités, institutions, associations naturalistes et de protection de la nature, ainsi que les acteurs de la connaissance et de la recherche scientifique, ont également été appréciés par Natureparif et Plante & Cité, qui gèrent le titre.

Trois autres prix nationaux et deux régionaux

Trois autres collectivités ont été distinguées d'un titre national. Il s'agit de Saint-Prix (95) désignée Meilleure petite ville pour la biodiversité 2016 pour, entre autres, sa démarche « zéro phyto ». Albi (81) a obtenu le titre de Meilleure ville moyenne, qui salue son engagement en faveur de l'agriculture urbaine et périurbaine ainsi qu'un travail fin mené avec des associations naturalistes comme l'Office pour les insectes et leur environnement (OPIE) ou la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Enfin, La Métropole Rouen Normandie (76) a été désignée Meilleure intercommunalité pour la biodiversité 2016, récompensant en particulier son engagement pluriannuel sur les trames vertes et bleues incluant la forêt ou les zones humides.

Enfin, deux prix régionaux ont été décernés. Le premier à la métropole Nice Côte d'Azur (06) qui a reçu le trophée de Capitale régionale de la biodiversité 2016. Le second à Courbevoie (92) qui a été distinguée par le prix Natureparif soulignant les efforts de végétalisation de tous les espaces disponibles et de « désimperméabilisation » d'une ville très dense de première couronne parisienne.

Pascal Fayolle